M. Pomponius

RE, XXI 2, 2326, n° 6 (auteur : H. Gundel), pas d’article dans la BNP et G. Niccolini, FTP, p. 28-32.

Source

Liv., 3, 54, 13.

Notice

M. Pomponius aurait fait partie du collège tribunitien élu en 449, juste après la chute des décemvirs. Comme le rappelle H. Gundel dans la RE, les tribuns de la plèbe membres du collège élu après la chute des décemvirs se divisent en deux groupes : des hommes ayant déjà derrière eux un certain parcours politique (à l’exemple de L. Icilius ou de M. Duilius) et des hommes choisis, selon la formule de Tite-Live, spe deinde magis quam meritis[1]. M. Pomponius se rattache au second groupe et nous ne disposons d’aucune information à son propos. L’authenticité de ce tribun est donc sujette à caution[2] et il s’agit sans doute d’une réélaboration à partir de figures postérieures similaires et notamment de M. Pomponius Rufus, tribun militaire en 399 et de M. Pomponius, tribun de la plèbe en 362. En outre, comme il est difficile de penser que les Pomponii aient été déjà présents à Rome à cette époque, le tribun de la plèbe M. Pomponius n’a probablement jamais existé.

Notes

[1] Voir là dessus E. Pais, Ricerche sulla storia e sul diritto pubblico di Roma, Rome : P. Maglione & C. Strini, 3, 1918, p. 201 (et également p. 33, p. 150 et p. 165) qui interprétait cette mention comme une indication de ce que le récit livien dérivait probablement ici d’un récit annalistique récent. Cependant comme il n’apporte aucun élément de justification de cette remarque, il ne nous semble pas qu’il y ait là une hypothèse véritablement probante.

[2] L’historiographie est assez unanime sur ce point. Voir E. Pais, Ricerche sulla storia e sul diritto pubblico di Roma, Rome : P. Maglione & C. Strini, 3, 1918, p. 164-165 ; R. M. Ogilvie, A Commentary on Livy : Books 1-5, Oxford : Clarendon Press, 1984, p. 496 et P.-Ch. Ranouil, Recherches sur le patriciat (509-366 av. J.-C.), Paris : Les Belles Lettres, 1975, p. 195.