Licinii

Les Licinii sont un des plus importants lignages plébéiens de la République. Leur nom, bien attesté, pourrait provenir du latin licinus (« courbé en avant ») mais aussi de l’étrusque puisqu’il apparaît dans cette langue sous la forme licne ou likine, ce qui conduit à le rapprocher d’une racine lecne (« soigneux, pieux »)[1]. On peut légitimement hésiter entre les deux origines. D’après Hadas-Lebel, ce sont les étrusques qui lui conservèrent un usage gentilice, lequel put influer ensuite sur le latin. L’origine étrusque nous semble la plus probable et ils proviennent peut-être de Caere où ce nom est attesté dès la fin du VIIe siècle[2]. Le gentilice licina se trouve aussi dans le domaine osque mais plus tardivement[3]. L’épigraphie latine n’apporte pas d’éléments complémentaires car les Licinii attestés sont tous tardifs, y compris un Licinio sur un petit vase étrusco-campanien de datation difficile[4]. Le reste ne permet pas de préciser davantage l’origine de cette famille[5]. Sont attestés :

  • C. Licinius (11), tribun de la plèbe en 493 ;
  • P. Licinius (25), tribun de la plèbe en 493 ;
  • Sp. Licinius (31), tribun de la plèbe en 481 ;
  • P. Licinius Calvus Esquilinus (43, voir 26), tribun militaire à pouvoirs consulaires en 400, légat ambassadeur en 398, tribun militaire à pouvoirs consulaires en 396 ;
  • Licinius Cossus (49), mentionné par Plutarque en 398 ;
  • C. Licinius Stolo (161), tribun de la plèbe de 376 à 367, consul en 364 ou 361 ;
  • C. Licinius Calvus (42), maître de cavalerie en 368, consul en 364 ou 361 ;
  • C. Licinius Varus (174, voir 12), consul en 236, légat ambassadeur en 218 ;
  • C. Licinius (Varus ?) (12, voir 174), légat ambassadeur  à Carthage en 218 ;
  • P. Licinius Crassus Dives (69), édile curule en 212, maître de cavalerie en 210, censeur en 210, préteur pérégrin en 208, consul en 205, proconsul en 204, pontife avant 218 jusqu’en 183 et grand pontife de 212 à 183 ;
  • P. Licinius Varus (175), édile curule en 210, préteur urbain en 208 et légat envoyé en 207 ;
  • M. Licinius (20), tribun militaire en 209 ;
  • L. Licinius Pollio (143), légat envoyé en 208 ;
  • Licinius (4), peut-être tribun de la plèbe en 204[6] ;
  • L. Licinius Lucullus (101), édile curule en 202 ;
  • P. Licinius Tegula (168), poète latin qui composa en 200 un poème sur l’ordre du consul C. Aurelius[7] ;
  • C. Licinius Lucullus (99), tribun de la plèbe en 196, duumvir aedi dedicandae en 191 et triumvir epulones à partir de 196[8] ;
  • un Licinius (1, voir 108), préteur pérégrin en 186 et mentionné dans l’amphictionie de Delphes vers 180[9] ;
  • M. Licinius Strabo (166), tribun militaire en 178 ;
  • (A ?) Licinius Nerva (129, voir 131 et 133), peut-être tribun de la plèbe en 177[10] ;
  • Licinius Nerva (131, voir 129 et 133), peut-être tribun de la plèbe en 177, légat ambassadeur en 171, légat envoyé en 169-168 et peut-être préteur en 166[11] ;
  • Licinius Nerva (133, voir 129 et 131), peut-être tribun de la plèbe en 177, légat envoyé en 168, légat ambassadeur en 167 et légat lieutenant en 167[12] ;
  • P. Licinius Crassus (60), préteur en 176, consul en 171, légat ambassadeur en 167 ;
  • C. Licinius Crassus (51), préteur urbain en 172, légat en 171, consul en 168, proconsul et légat en 167 ;
  • Licinius Nerva (133), préteur en Espagne en 167 ;
  • Licinius (13, voir 133), légat lieutenant en 167 ;
  • L. Licinius Lucullus (102), préteur vers 154, consul en 151 et proconsul en 150 ;
  • P. Licinius Crassus Dives Mucianus (72), questeur en 151, édile curule peut-être en 142, préteur vers 134, triumvir agris iudicandis assignandis en 133-130, consul en 131, proconsul en 130, pontife puis grand pontife de 132 à 130[13] ;
  • L. Licinius Murena (120), monétaire vers 150-133, préteur en 147 et légat ambassadeur en 146-145 ;
  • M. Licinius (22), préteur avant 149 et légat ambassadeur en Bithynie en 149 ;
  • C. Licinius Crassus (52), tribun de la plèbe en 145[14] ;
  • Licinius Nerva (130), préteur de Macédoine en 143 ou 142 ;
  • Licinius Philonicus (142), peut-être praeco, mentionné par Plutarque lors de la censure de 142.
  • C. Licinius Sacerdos (153), chevalier romain mentionné lors du cens de 142[15] ;
  • (S ?) Licinius (2), tribun de la plèbe en 138[16] ;
  • C. Licinius (14), sénateur en 129[17] ;
  • M. Licinius Crassus (57), préteur vers 126 ;
  • Licinius (5), nom d’un esclave de C. Gracchus ;
  • C. Licinius Geta (88), préteur vers 119, consul en 116 et censeur en 108[18] ;
  • L. Licinius Crassus (55), triumvir coloniae deducendae en 118, questeur vers 109, tribun de la plèbe en 107, édile curule vers 100, préteur vers 98, consul en 95, proconsul en 94, censeur en 92, peut-être décemvir agris dandis assignandis en 91 et peut-être augure d’une date inconnue à 91[19] ;
  • C. Licinius Nerva (134), tribun de la plèbe vers 111[20] ;
  • un Licinius (6), frère d’une vestale datable des années 110 ;
  • P. Licinius Lucullus (111), tribun de la plèbe en 110[21] ;
  • P. (Licinius) Nerva (136), monétaire vers 106 ;
  • L. Licinius Lucullus (103), préteur en 104 et propréteur en Sicile en 103 ;
  • P. Licinius Nerva (135), préteur en Sicile en 104 ;
  • P. Licinius Crassus (61), édile vers 102, préteur vers 100, consul en 97, proconsul de 96 à 93, légat lieutenant en 90, censeur en 89 et légat lieutenant en 87 ;
  • L. Licinius Murena (121), préteur vers 101 ;
  • un C. Licinius (15), affranchi et magister Neptunalis de Délos à la fin du IIe siècle.
  • L. Licinius Lucullus (Ponticus) (104), peut-être tribun militaire en 89, questeur en 87, proquesteur en Grèce en 86, proquesteur en Asie de 85 à 80, légat envoyé en 86-85, édile curule en 79, préteur en 78, promagistrat en Afrique en 77-76, consul en 74, proconsul en Cilicie de 73 à 68, en Asie de 73 à 69, en Bithynie et dans le Pont de 73 à 67 et en Italie de 66 à 63, augure jusqu’en 56[22] ;
  • L. Licinius Murena (122), préteur vers 88 ou 87, peut-être légat lieutenant en 87 puis en 86-84, propréteur en 84-81 et légat ambassadeur de peut-être 70 à 66[23] ;
  • M. Licinius Crassus Dives (68), légat ou préfet en 83-82, peut-être préteur en 73, proconsul en 72-71, consul en 70, censeur en 65, quinquévir (ou XXvir) agris dandis iudicandis en 59, consul en 55, proconsul en 54-53 et peut-être pontife vers 60-53[24] ;
  • C. Licinius Macer (112) monétaire vers 83, tribun de la plèbe en 73, peut-être préteur en 68 et peut-être promagistrat en 67 et annaliste[25] ;
  • T. Licinius Postumus (145), quattuoruir aedilis d’Ocriculum dans les années 80 ;
  • P. Licinius Murena (124), fils de L. Licinius Murena (121), évoqué par Cicéron dans le Brutus[26] ;
  • C. Licinius Sacerdos (154), préteur urbain en 75, propréteur en Sicile en 74, légat lieutenant en 68 et en 67-66[27] ;
  • L. Licinius Murena (123), praefectus fabrum avant 74, questeur en 74, légat lieutenant de 73 à 69, préteur urbain en 65, proconsul en 64-63, consul en 62[28] ;
  • M. Licinius Lucullus (109), frère de Lucullus (104), adopté ensuite et devenu M. Terentius Varro Lucullus, consul en 73[29] ;
  • M. Licinius Lucullus (110), fils de Lucullus (104) ;
  • Sex. Licinius (30), sénateur en 86 ;
  • Licinius Bucco (39), sénateur d’époque syllanienne ;
  • L. Licinius Lucullus (106), quattuorvir iure dicundo d’Interamna vers 74 ;
  • C. Licinius (16), peut-être préteur avant 73[30] ;
  • C. Licinius Murena (119), légat lieutenant en 64-63 et édile curule vers 59 ;
  • Licinius (3), peut-être tribun de la plèbe avant 63 ;
  • P. Licinius Crassus Dives (71), édile plébéien vers 60, iudex en 59 et préteur en 57 ;
  • un Licinius et son fils (7), mentionnés en Asie par la correspondance de Cicéron en 59 ;
  • un autre Licinius (8), mentionné dans la correspondance de Cicéron ;
  • un autre Licinius (9), mentionné chez Cicéron ;
  • P. Licinius Crassus (63), préfet de cavalerie en 58, légat ou préfet en 57-56, monétaire, peut-être questeur en 55, peut-être légat en 54-53 et augure vers 55-53 ;
  • un P. Licinius (28), mentionné par Cicéron dans le procès de M. Caelius Rufus en 56 ;
  • M. Licinius Crassus (56), questeur en 54, proquesteur en 53, légat lieutenant en 49 et peut-être pontife vers 60.
  • P. Licinius Crassus Dives Iunianus (75), tribun de la plèbe en 53, peut-être légat en 49 et légat en 46[31] ;
  • Q. Licinius (29), qui apparaît dans la lex Rubria de 49 ;
  • Licinius (Crassus) Damasippus (65), sénateur en 49 ;
  • L. Licinius Squillus (160), qui fit partie des conjurés voulant assassiner Q. Cassius Longinus en 48 ;
  • Licinius Denticulus (80), condamné pour jeu et mentionné par Cicéron dans les Philippiques ;
  • Licinius Aristoteles de Mélite (36), qui apparaît dans la correspondance de Cicéron[32] ;
  • Licinius Nerva (132), triumvir monetales vers 47 ;
  • M. Licinius (21), légat propréteur du jeune Cn. Pompée en Espagne en 45 ;
  • (Licinius) Apollonius (34), affranchi de P. Crassus vers 45[33] ;
  • Licinius (10), peut-être luperque en 44 ;
  • Licinius Lucullus (100), ami de Cicéron ;
  • Licinius Macer Calvus (113), écrivain contemporain de Cicéron[34] ;
  • P. Licinius, proquesteur en Cyrénaïque en 43-42 ;
  • T. Licinius, sénateur mentionné dans le sénatus-consulte de Aphrodisiensibus de 39[35] ;
  • (T ?) Licinius Fab. Turannus, sénateur en 39 mentionné dans le sénatus-consulte de Aphrodisiensibus[36] ;
  • M. Licinius Crassus (58), gouverneur vers 37-35, consul en 30 et augure ;
  • Licinius Regulus (149), sénateur avant 31[37] ;
  • T. Licinius édile de Vénusia en 32[38] ;
  • L. Licinius Stolo, sénateur vers 31[39] ;
  • Licinius Calvus Stolo (44), quindécemvir sacris faciundis vers 31 ;
  • Licinius Stolo (162), mentionné par Varron dans l’économie rurale pour la fin de la République[40] ;
  • Licinius, tribun de la plèbe à une date incertaine[41] ;
  • P. Licinius (27), proconsul à une date incertaine ;
  • Licinius Hoplomachus (91), d’époque incertaine.

Des Licinia sont également connues : la femme de Caton le censeur (177), deux vestales (181 et 185) ou la fille de l’orateur L. Crassus (183). Cette famille joua un rôle important sous la République mais ne prit véritablement son essor qu’entre 400 et 367, ce qui conduit à douter des tribuns antérieurs.

La solution à ce problème passe par l’origine des Licinii : Caere. Pour qu’une arrivée à Rome fût possible au Ve siècle il fallait que les liens entre les deux cités fussent suffisamment forts dès cette époque. Ces liens étaient incontestablement anciens car Caere occupe une place de choix dans les légendes sur les origines de Rome — comme l’illustre le cas de Mézence — et l’archéologie atteste de rapports précoces. Au milieu du VIe siècle, Caere était une ville puissante qui joua un rôle considérable dans l’expansion étrusque vers le sud et qui connut une certaine suprématie dans le Latium. Ce fut la seule ville étrusque qui eut un trésor à Delphes[42]. Même si la croissance de Véies affecta les liens Caere/Latium[43], Caere prit le parti de Rome durant la guerre contre Véies. Rappelons aussi que Rome reçut l’aide de la ville étrusque au moment de l’invasion gauloise : c’est là que furent mis en sureté les vestales ainsi qu’un certain nombre d’objets sacrés, assurant la continuité des cultes essentiels de l’état romain[44]. En conséquence, au moins à partir de 390, les deux villes furent officiellement liées. Elles l’auraient d’abord été par un traité d’hospitium, puis Caere serait la première cité à s’être vu conférer la ciuitas sine suffragio. La signification et la chronologie exacte de ce rapprochement sont matières à controverses. L’accord est unanime sur la conclusion d’une alliance formelle dès 390, mais la date de l’incorporation dans la ciuitas sine suffragio varie selon les auteurs entre 350 (Humbert par exemple) et une date plus tardive autour de 273 (Toynbee ou Cornell par exemple)[45]. Si l’existence d’un tel traité d’hospitium indique à coup sûr des rapports antérieurs, il ne permet pas d’assurer la possibilité d’une émigration dès le début du Ve siècle. Toutefois, les Licinii occupèrent dès la charnière des Ve-IVe siècles des postes importants dont l’authenticité ne paraît pas douteuse, ce qui suppose plutôt une arrivée antérieure. En outre, les craintes de soulèvement de la plèbe au moment de l’invasion de Porsenna pourraient laisser penser à une population liée aux étrusques. L’idée d’un mélange ancien des populations n’est pas totalement farfelue[46]. Une émigration des Licinii à Rome dès le Ve siècle est donc possible et cette famille y prit très vite une grande importance aux yeux de la plèbe, ce qui est attesté par une anecdote au moment de la prise de Véies[47].

Notes

[1] VIIe-VIe siècles : H. Rix, ET, Cr 3.13, Cr 3.18 et sans doute Cl. 2.18. IIIe-IIe siècles : H. Rix, ET, Vs 2.43 et Ta 1.222. Il est aussi attesté par d’autres inscriptions étrusques tardives, cf. H. Rix, ET, Cl. 1.2206 et 1.2207.

[2] La discussion sur ce nom est vive. On se reportera à BNP, 7, 519-520 ; E. Babelon, Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine vulgairement appelées monnaies consulaires, Paris : Rollin et Feuardent, 1885-1886, 2, p. 125 ; W. Schulze, Zur Geschichte lateinischer Eigennamen, Zürich et Hildesheim : Weidmannsche Buchhandlung, 1904, p. 108 ; p. 142, p. 191, p. 359 et p. 516 ; J. Suolahti, The Junior Officers of the Roman Army in the Republican Period. A study on Social Structure, Helsinki : Weilin & Göös, 1955, p. 157, p. 161, p. 281, p. 283-284 et p. 368 ; A. Carnoy, « Étymologie des noms romains d’origine étrusque », Ant. Class., 25, 1956, p. 397 ; J. Reichmuth, Die lateinischen Gentilicia und ihre Beziehungen zu den römischen Individualnamen, Schwyz : Buchdruckerei Erwin Eberhard, 1956, p. 106 ; L. Ross Taylor, The Voting Districts of the Roman Republic, The Thirty Five Urban and Rural Tribes, Rome : American Academy in Rome, 1960, p. 286-287 qui penche plutôt pour une origine romaine et qui analyse les tribus d’appartenance des Licinii ; J. Suolahti, The Roman Censors. A Study on Social Structure, Helsinki : Weilin & Göös, 1963, p. 538 et p. 712 ; G. Giacomelli, La Lingua falisca, Florence : Leo Olschki, 1963, p. 200 ; H. Rix, Das Etruskische Cognomen. Untersuchungen zu System, Morphologie und Verwendung der Personennamen auf den jüngeren Inschriften Nordetruriens, Wiesbaden : Otto Harrassowitz, 1963, p. 227-228 ; H. H. Scullard, The Etruscan Cities and Rome, Cornell : CUP, 1967, p. 281 ; P.-Ch. Ranouil, Recherches sur le patriciat (509-366 av. J.-C.), Paris : Les Belles Lettres, 1975, p. 189-192 ; O. Salomies, Die römischen Vornamen. Studien zur römischen Namengebung, Helsinki : Societas Scientiarum Fennica, 1987, p. 33 ; Epigrafia e ordine senatorio. Atti del Colloquio Internazionale AIEGL (Roma, 14-20 maggio 1981), Rome : Edizioni di storia e letteratura, 2, 1982, p. 277 ; J. Hadas-Lebel, Le Bilinguisme étrusco-latin. Contribution à l’étude de la romanisation de l’étrurie, Louvain : Peeters, 2004, p. 227-229 et M. Morandi Tarabella, Prosopographia Etrusca, I, Corpus, 1. Etruria meridionale, Rome : L’Erma di Bretschneider, 2004, p. 288.

[3] 150-100 : Imag. Ital., 2, p. 804 Pompei 120 et 2, p. 805-806 Pompei 121 (= H. Rix, ST, p. 112 tPo 24 et tPo 25). Vers 100 : Imag. Ital., 1, p. 234 Teate Marrucinorum 3 (= H. Rix, ST, p. 78 MV 7).

[4] CIL, I2, 2657.

[5] On en trouve sur des bornes gracquiennes d’Italie méridionale : CIL, I2, 639 (= ILLRP, 470) ; 640 (= X, 3861 = ILLRP, 467) ; 641 (= X, 3760 = ILLRP, 468) et 642 (= X, 289 = ILLRP, 471 et 472). Cf. aussi pour la ville de Rome CIL, I2, 702 (= XV, 4537) ; 703 (= XV, 4605) ; 765 (= IX, 5052 = ILS, 5404 = ILLRP, 152) ; 910 (= ILLRP, 1025) ; 911 (= ILLRP, 1026) ; 989 (= VI, 3877 = ILLRP, 775 = SupplIt Imagines, CIL, VI, 1, Musei Capitolini, 2172) ; 1012 (= VI, 140 = ILS, 8749 = ILLRP, 1144) ; 1090 (= VI, 8286) ; 1091 (= VI, 8287) ; 1214 (= VI, 10096 = ILS, 5213 = ILLRP, 803) ; 1326 (= VI, 21230 = SupplIt Imagines, CIL, VI, 2, Musei Vaticani, 1, Antiquarium communale del Celio, 3253) ; 1327 (= VI, 21309) ; 1344 (= VI, 22930 = ILLRP, 397) ; 2362 (= XV, 6104) ; puis 1434 (= XIV, 2222, Nemi) ; 2193 (= V, 792 = ILLRP, 199, Aquilée) ; 714 (= III, 7237 = ILS, 865 = ILLRP, 362, Délos) ; 2244 (= ILLRP, 757, Délos) ; 2298 (= II, 4967, 1a = ILLRP, 1172, Bétique) ; 2419 (= X, 8061, 17, gemme) ; 2420 (gemme) ; 2098 (= XI, 4210 = ILLRP, 616, Interamna) ; 2510 (= XI, 4213 = ILS, 6629 = ILLRP, 364, Interamna) ; 2643 (= XI, 7804 = ILS, 9039, Ocriculum) ; 2661 (= ILLRP, 695, lieu inconnu) et dans la lex de Gallia Cisalpina.

[6] G. Niccolini, FTP, p. 100-102.

[7] H. Bardon, La Littérature latine inconnue, 1, L’Époque républicaine, Paris : Klincksieck, 1952, p. 34-35.

[8] G. Niccolini, FTP, p. 106-107.

[9] P. Sánchez, L’Amphictionie des Pyles et de Delphes. Recherches sur son rôle historique des origines au IIe siècle de notre ère, Stuttgart : Fr. Steiner, 2001, p. 364-371, avec la bibliographie et, surtout, CID, IV, Documents amphictioniques, 2002, n° 105, p. 251-253.

[10] G. Niccolini, FTP, p. 122.

[11] Ibid.

[12] Ibid.

[13] J.-M. David, Le Patronat judiciaire au dernier siècle de la République romaine, Rome : EFR, 1992, p. 689-690.

[14] G. Niccolini, FTP, p. 133-135.

[15] Cl. Nicolet, L’Ordre équestre à l’époque Républicaine (312-43 avant J.-C.), 2, Prosopographie des chevaliers romains, Paris : De Boccard, 1974, p. 924.

[16] G. Niccolini, FTP, p. 140-141.

[17] T. R. S. Broughton, MRR, 3, p. 117.

[18] Ibid., p. 120-121.

[19] G. Niccolini, FTP, p. 187-188 et J.-M. David, Le Patronat judiciaire au dernier siècle de la République romaine, Rome : EFR, 1992, p. 714-716.

[20] G. Niccolini, FTP, p. 417.

[21] Ibid., p. 184.

[22] T. R. S. Broughton, MRR, 3, p. 121-122 et J.-M. David, Le Patronat judiciaire au dernier siècle de la République romaine, Rome : EFR, 1992, p. 745-746.

[23] T. R. S. Broughton, MRR, 3, p. 123.

[24] J.-M. David, Le Patronat judiciaire au dernier siècle de la République romaine, Rome : EFR, 1992, p. 766-768.

[25] J.-M. David, Le Patronat judiciaire au dernier siècle de la République romaine, Rome : EFR, 1992, p. 788-789 et M. Chassignet, L’Annalistique romaine, 3, L’Annalistique récente. L’autobiographie politique, Paris : Les Belles Lettres, 2004, p. L-LXIII.

[26] J.-M. David, Le Patronat judiciaire au dernier siècle de la République romaine, Rome : EFR, 1992, p. 768.

[27] Cl. Nicolet, L’Ordre équestre à l’époque Républicaine (312-43 avant J.-C.), 2, Prosopographie des chevaliers romains, Paris : De Boccard, 1974, p. 924.

[28] T. R. S. Broughton, MRR, 3, p. 123-124.

[29] Voir au nom M. Terentius Varro Lucullus.

[30] T. R. S. Broughton, MRR, 3, p. 117-118.

[31] G. Niccolini, FTP, p. 313-316.

[32] É. Deniaux, Clientèles et pouvoir à l’époque de Cicéron, Rome : EFR, 1993, p. 512-514.

[33] Ibid., p. 511-512.

[34] H. Bardon, La Littérature latine inconnue, 1, L’Époque républicaine, Paris : Klincksieck, 1952, p. 225-226 et p. 341-344 et J.-M. David, Le Patronat judiciaire au dernier siècle de la République romaine, Rome : EFR, 1992, p. 866-868.

[35] T. R. S. Broughton, MRR, 3, p. 118.

[36] Ibid., p. 124.

[37] Ibid., p. 124.

[38] CIL, I2, 1, p. 66 et InscrIt, XIII, 2, p. 60.

[39] T. R. S. Broughton, MRR, 3, p. 124.

[40] Varron, économie rurale, I, trad. et comm. par J. Heurgon, Paris : Les Belles Lettres, 1978, p. 107-108.

[41] G. Niccolini, FTP, p. 411.

[42] A. Alföldi, Early Rome and the Latins, Ann Arbor : UMP, 1963, p. 209-212 et H. H. Scullard, The Etruscan Cities and Rome, Cornell : CUP, 1967, p. 97-104.

[43] A. Alföldi, Early Rome and the Latins, Ann Arbor : UMP, 1963, p. 231-234 ; H. H. Scullard, The Etruscan Cities and Rome, Cornell : CUP, 1967, p. 104-110 et F. Delpino, « Etruria e Lazio prima dei Tarquini. Le fase protostoriche », dans M. Cristofani (éd.), Etruria e lazio arcaico. Atti dell’Incontro di studio (10-11 novembre 1986), Rome : CNR, 1987, p. 25-26.

[44] Voir la notice sur les Albinii car un Albinius joua un rôle lors de cette évacuation.

[45] Sur les rapports entre Rome et Caere, qui ont donné lieu à des interprétations fort disputées, le point de départ obligatoire demeure les travaux de K. J. Beloch, Der italische Bund unter Roms Hegemonie. Staatsrechtliche und statistische Forschungen, Leipzig : B. G. Teubner, 1880, p. 117-118, auquel on peut ajouter sa Römische Geschichte bis zum Beginn der punischen Kriege, Berlin : W. de Gruyter, 1926, p. 501. Voir également D. Anziani, « Caeritum tabulae », MEFR, 31, 1911, p. 442-454 ; M. Sordi, I Rapporti romano-ceriti e l’origine della ciuitas sine suffragio, Rome : « L’Erma » di Bretschneider, 1960 ; A. Alföldi, Early Rome and the Latins, Ann Arbor : UMP, 1963, p. 340-342 et p. 347-348 ; A. J. Toynbee, Hannibal’s Legacy. The Hannibalic War’s Effects on Roman Life, 1, Rome and her Neighbours before Hannibal’s Entry, Londres : OUP, 1965, p. 410-424 ; H. H. Scullard, The Etruscan Cities and Rome, Cornell : CUP, 1967, p. 97-104 ; W. V. Harris, Rome in Etruria and Umbria, Oxford : Clarendon Press, 1971, p. 45-47 ; M. Humbert, « L’incorporation de Caere dans la ciuitas romana », MEFRA, 84/1, 1972, p. 233-268 ; A. N. Sherwin-White, The Roman Citizenship, Oxford : Clarendon Press, 2e édition revue, 1973, p. 53-58 ; M. Humbert, Municipium et civitas sine suffragio. L’organisation de la conquête jusqu’à la guerre sociale, Rome : EFR, 1978 , p. 29-32 et p. 405-416 ; Th. Hantos, Das Römische Bundesgenossensystem in Italien, Munich : C. H. Beck, 1983, p. 81-121 ; T. J. Cornell, The Beginnings of Rome, Italy and Rome from the Bronze Age to the Punic Wars (c. 1000-264 BC), Londres et New York : Routledge,1995, p. 320-321 et St. P. Oakley, A Commentary on Livy, Books VI-X, 2, Books VII-VIII, Oxford : Clarendon Press, 1998, p. 199-203.

[46] Liv., 2, 9, 5-6 et les remarques de D. Anziani, « Caeritum tabulae », MEFR, 31, 1911, p. 445-448. Contra cependant, P.-Ch. Ranouil, Recherches sur le patriciat (509-366 av. J.-C.), Paris : Les Belles Lettres, 1975, p. 190-192 et J.-Cl. Richard, Les Origines de la plèbe romaine : essai sur la formation du dualisme patricio-plébéien, Rome : EFR, 1978, p. 568-569.

[47] Liv., 5, 22, 1-3.